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Oncologie au Luxembourg : cancer chez les jeunes et nouvelles mesures de soutien aux patients

Dernière mise à jour
18.04.25
Cancer in Luxembourg

National Cancer Institute, Unsplash

L'incidence du cancer chez les jeunes reste rare mais socialement significative. En réponse à une demande du député Mars Di Bartolomeo, la ministre de la Santé Martine Deprez a fourni des données et décrit les initiatives en cours dans le cadre du Plan national de lutte contre le cancer (PNC2) 2020-2026.

Le Registre national luxembourgeois du cancer (RNC) enregistre des données depuis 2014. Pour la période 2014-2021, aucune tendance stable à la hausse ou à la baisse du nombre de cas de cancer chez les personnes âgées de moins de 40 et 50 ans n'a pu être détectée. La raison en est le faible nombre de cas et la sensibilité statistique élevée.

Une perspective à plus long terme est nécessaire pour une analyse claire. Toutefois, des facteurs tels que le diagnostic précoce, les changements de mode de vie et les progrès de la médecine peuvent influencer les taux.

Le cancer chez les jeunes affecte souvent non seulement la santé, mais aussi la famille, le travail et le bien-être psycho-émotionnel. C'est pourquoi les autorités développent un projet visant à améliorer le processus d'annonce du diagnostic. Le plan d'action pour 2025 comprend

  • Recueillir les réactions des patients et des professionnels de la santé ;
  • Analyse des difficultés dans le processus d'obtention d'un diagnostic ;
  • Développement collaboratif d'outils et de protocoles pour la déclaration d'un diagnostic ;
  • l'expérimentation et le lancement national de ces solutions (sous PNC2, axe 3).

Une plateforme en ligne destinée aux patients atteints de cancer et au personnel soignant est également en cours de développement. Elle constituera un pôle d'information, de soutien et de mise en réseau avec des associations et des fondations.

En outre, les besoins des gestionnaires de cas sont en cours d'examen et un ensemble minimal unifié de soins de soutien pour les patients atteints de cancer est en cours d'élaboration.

À partir de 2024, le dépistage du cancer du sein et de l'intestin commencera à l'âge de 45 ans (au lieu de 50 ans auparavant). Cette décision a été approuvée par le Conseil scientifique de la santé du Luxembourg, bien que les recommandations de l'UE fixent toujours l'âge de départ à 50 ans.

Étant donné que le test de dépistage du cancer de l'intestin n'est pas invasif et que le pays dispose des ressources nécessaires pour communiquer efficacement, il a été décidé de commencer plus tôt que ne le conseille l'UE. Parallèlement, le dépistage du cancer du sein ne sera pas abaissé avant l'âge de 40 ans, car il n'y a pas de justification scientifique.

Le Luxembourg intensifie sa lutte contre l'oncologie, en mettant l'accent non seulement sur la médecine mais aussi sur l'accompagnement social et émotionnel des patients. Bien qu'il n'y ait pas de forte augmentation du nombre de cas de cancer chez les jeunes, les autorités n'attendent pas des statistiques alarmantes, mais travaillent en amont sur la qualité du diagnostic, du dépistage et du suivi.

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Dernière mise à jour
18.04.25

Les sources des photos utilisées: Institut national du cancer, Unsplash

Auteurs: Alex