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Le Luxembourg n'est pas favorable à l'introduction de contrôles aux frontières

Joshua Fuller, Unsplash

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Le 11 novembre, le ministre de l'intérieur Léon Glodin et le ministre des affaires étrangères Xavier Bettel ont pris la parole lors d'une réunion conjointe de la Commission. Ils ont réitéré leur position contre l'introduction de contrôles aux frontières, rappelant que de telles mesures sont contraires aux principes de Schengen, à de rares exceptions près, comme dans le cas de l'Allemagne.

Léon Gloden a expliqué que l'Allemagne poursuit ses contrôles aux frontières en raison des menaces qui pèsent sur la sécurité intérieure et de la lutte contre l'immigration clandestine, ce qui est conforme aux règles de Schengen mais ne couvre pas les raisons migratoires. Il a également indiqué que le Luxembourg pourrait faire appel à la Commission européenne si l'Allemagne décidait de renforcer les contrôles.

Un porte-parole de la police luxembourgeoise a déclaré aux députés que la police du pays n'est pas impliquée dans les contrôles frontaliers allemands, mais qu'elle maintient une coopération étroite avec ses homologues allemands. Il a également noté que le Luxembourg et la France ont signé des accords pour renforcer les patrouilles conjointes sur les trains et les routes. Les contrôles à la frontière allemande ont un impact sur le trafic et la vie des travailleurs frontaliers, tandis qu'en France, ces mesures sont sporadiques et ont peu d'impact sur le transport.

Léon Gloden a constaté que 49 ressortissants luxembourgeois ont été refoulés depuis l'introduction de contrôles accrus par l'Allemagne. Toutefois, a ajouté le ministre, il n'y a pas de motif légal de poursuite.

Xavier Bettel a exprimé son inquiétude quant à l'avenir de l'espace Schengen, laissant entendre que les actions de certains pays pourraient conduire à sa destruction. Il a également mis en garde contre le risque de saper les fondements de la libre circulation en Europe.

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